
Crédit photo : Daniel Tremblay
Il y a déjà 2 ans que débutait notre belle aventure, 2 années bien remplies. Un parcours parsemé d’une route sinueuse avec ses hauts et ses bas. Toutefois, c’est un passage que je ne regretterai jamais.
Quand j’y repense aujourd’hui, c’est comme si c’était hier. Nous étions plus nombreux, mais telle une armée qui s’en va à la guerre, nous avons perdu quelques soldats à travers le parcours. Plusieurs ont poursuivi l’aventure pour se rendre au but ultime jeudi le 7 juin 2012, l’obtention du diplôme.
En 2 ans nous aurons vécu toutes sortes d’expériences, appris à se connaître, célébré nos bons coups, regretté les moins bons.
Durant 2 ans, nous aurons traversé la région de la Capitale Nationale à la recherche de sujets, réalisé des reportages sur des sujets des plus différents les uns que les autres.
Nous aurons passé des centaines d’heures à l’intérieur des murs de La Cité collégiale, des heures qui ont parfois dépassé les horaires normaux.
Je pense à une nuit en particulier, celle du 6 au 7 octobre 2011 où nous étions réunis du coucher et même pour certain au lever du soleil. Une expérience enrichissante à la couverture des élections ontarienne. Malgré le manque de sommeil, les problèmes techniques et le test des alarmes, nous auront réussis à s’unir et à démontrer l’efficacité de cette salle des nouvelles de La Cité collégiale.
Une Cité où nous aurons appris les rudiments de la caméra, du montage et du micro. Une Cité qui aura été paralysé par une fuite de gaz. Une Cité qui nous aura déçu à certains moment et qui à d’autres temps nous aura rendu fier.
Durant ces années, nous aurons traversé toute la gamme d’émotion, de la joie intense à la colère. Nous en sommes ressortis plus fort, des amitiés auront été créées. Si certains auront trouvé l’amour, d’autres auront trouvé leur confident. La chimie n’était peut-être pas toujours au rendez-vous, mais en bout de ligne nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait en seulement 2 années.
Certains ont découvert des facettes cachés de leur personnalité, d’autres ont développés des talents qu’ils n’estimaient peut-être pas aussi grand. Une fois rendu à la ligne d’arrivée, nous pouvons dire que nous sommes devenus meilleur.
Nous n’oublierons jamais les enseignants qui ont permis de faciliter notre passage. Même si la volonté n’était pas toujours présente au moment de faire les travaux demandés et que la tentation de faire la fête était bel et bien là, nous avons su traverser les piles de devoirs pour voir la lumière au bout du tunnel.
Un tunnel, qui s’apparente drôlement au couloir menant au gymnase, là où nous en sommes arrivés à l’obtention du diplôme. Tout comme notre entrée devant les centaines de personnes qui y était massés, nous ressortons tous victorieux et grandis de cette expérience.
Nos chemins se séparent maintenant, chacun a choisi la direction qui lui convenait le mieux, il est temps de nous dire, non pas adieux, mais bien, À UNE PROCHAINE FOIS!
François Munger